Cadre thérapeutique et déontologique
Cadre thérapeutique
Le cadre thérapeutique est essentiel pour assurer la sécurité du consultant et la qualité du travail psychique qui va s’effectuer.
À proprement parler, le cadre comprend les conditions matérielles de la thérapie : le lieu, la périodicité et la durée des séances, le tarif, les règles appliquées en cas de manquement à une séance, les méthodes, le cadre déontologique dans lequel s’inscrit le praticien.
Il doit être clairement énoncé par le praticien en début de thérapie, et le consultant doit y donner son accord lors du contrat psychothérapeutique passé entre les deux lors des premières séances.
Tout changement du cadre devra faire l’objet d’un nouvel accord.
Cadre d’intervention
· Les séances ont lieu dans mon cabinet à Paris 18ème. Elles consistent en des entretiens d’une heure.
· La régularité des séances fait partie intégrante du processus thérapeutique et il est important que les séances ne soient pas trop espacées.
· La thérapie à un début et une fin. En cas, de décision d’arrêt, le thérapeute et le client s’engagent mutuellement à clôturer cette relation thérapeutique. La clôture fera l’objet d’au moins une séance dédiée. Cette clôture permet au client de se séparer du thérapeute sans sentiment d’inachevé.
· Toute séance annulée par le client, dans les 48 heures précédentes, sont dues. Dans le cas où le client arrive en retard à la séance, celle-ci sera due en totalité et elle finira à l’heure initialement prévue.
· La psychothérapie donne la possibilité à un client de se dévoiler, et il doit pouvoir le faire en toute sécurité. Dans ce sens, la confidentialité sur l’identité de la personne en travail et sur le contenu des séances est absolue.
· Il ne doit exister aucun lien de pouvoir ni de dépendance affective entre le thérapeute et son client.
· Tout passage à l’acte, en particulier d’ordre violent ou sexuel, est strictement interdit.
Déontologie
Code de déontologie EAGT
CHARTE DES CLIENTES ET CLIENTS EN PSYCHOTHÉRAPIE
élaborée par la FF2P en 2001 et votée par le World Council for Psychotherapy (WPC) sur proposition de la France le 14 juillet 2002
Finalité :
Cette charte a pour but de préciser les modalités de la relation entre les client(e)s et les psychothérapeutes : engagement, déroulement et fin de la psychothérapie – qu’elle soit individuelle ou en groupe.
1. Droit à la dignité et au respect
Quelle que soit leur demande ou leur état psychique, les client(e)s ont droit au respect, à la dignité et à l’intégrité de leur personne physique et mentale, sans discrimination d’aucun ordre.
2. Droit au libre choix
Les client(e)s ont le droit de choisir librement leur méthode et leur psychothérapeute et de modifier ce choix, s’ils ou elles l’estiment nécessaire.
3. Droit à l’information
Les client(e)s ont le droit de connaître les méthodes employées par les psychothérapeutes, ainsi que leur qualification, leur formation et leur organisme professionnel de référence.
4. Conditions de thérapie
Les conditions de thérapie doivent être précisées avant tout engagement : les modalités (verbale, émotionnelle, corporelle…), la durée et la fréquence des séances, la durée présumée de la psychothérapie, ses conditions de prolongation et d’arrêt, le coût financier (honoraires, prise en charge éventuelle, règlement des séances manquées).
5. Droit à la confidentialité
Les psychothérapeutes doivent s’engager, vis-à-vis des client(e)s, au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié au cours de la thérapie (dans la limite des dispositions légales en vigueur). Cette confidentialité est une condition indispensable au lien thérapeutique.
6. Engagement déontologique du psychothérapeute
Les psychothérapeutes sont tenus de respecter le code de déontologie de leur organisme de référence. Ce code est communiqué sur simple demande. Les psychothérapeutes sont dans l’obligation d’assumer leurs responsabilités : ils doivent s’engager à ne pas utiliser la confiance établie à des fins de manipulation politique, sectaire ou personnelle (dépendance émotionnelle, intérêts économiques, relations sexuelles…)
7. Procédure de doléance
En cas de plainte ou de réclamation, les client(e)s peuvent s’adresser à des organismes professionnels de recours ou à la justice.
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